Bruno Palisson

Bruno Palisson

Photographe

C’est avec une boîte Goldy offerte par son père que Bruno Palisson a réalisé ses premières photographies à l’âge de 10 ans. Tout au long de son adolescence il s’affirme à travers ce médium, réalisant ses premières piges dès l’âge de 17 ans.
 
Il débute trois ans plus tard une carrière professionnelle en tant que photographe d’architecture pour des agences et des magazines. En parallèle, il poursuit des études d’architecture et fonde en 1994, avec son confrère Jean-Luc Calligaro, l’agence d’architecture Atelier PO & PO à Paris.
 
En 1997, il représente l’entreprise Polaroïd en France pour le cinquantenaire de la marque et en 1999, il co-réalise au sein d’un collectif d’Artistes une campagne artistique pour la marque de bonbons « Cachous Lajaunie ». Toujours en 1999, il participe au Festival d’Art sans Fin à Berne, ce travail sera présenté dans l’émission Tracks sur Arte.
 
Les œuvres de Bruno Palisson, Photographe et Architecte, sont régulièrement exposées et font partie de Collections privées.

Le travail de l’Artiste est notamment sélectionné par différents Festivals de la Photographie tels Les "Voies Off" des Rencontres Internationales d’Arles (2019), le  "Festival les Focales du Pays d’Auge"  d’Honfleur (2020), le Festival Surréaliste de Fréjus (2021), le Festival Présence(s) Photographie de Montélimar (2022) ; et sont publiées dans des magazines spécialisés, tels que L’Œil de la Photographie, Fisheye et Réponses Photo.

Depuis 2021, Bruno Palisson est représenté par Art Trope Gallery et a exposé depuis à Arles Expositions pendant Les Rencontres de la photographie d’Arles, à la foire d’Art Contemporain ST-ART de Strasbourg ou encore à la foire d’Art Contemporain VOLTA à Bâle en Suisse.

Equanimité
Quoique de plus banal vers 50 ans que d’essayer de comprendre quel est l’essentiel de notre existence et de prendre du recul sur la course que nous menons au sein de notre société et d’essayer de remettre en perspective cette dernière étape de notre existence. Conjointement essayer de comprendre, cette distanciation, cette anfractuosité effrayante, mais abstraite d’où la difficulté de l’appréhender, que nous continuons sans cesse d’agrandir avec la nature, jusqu’à la rupture, qui peut-être nous amènera à notre perte ?
J’ai ainsi souhaité me rapprocher des éléments, la Terre, l’Air, l’Eau et le Bois qui me sont familiers et que pourtant je ne regarde pas assez. J’ai observé, contemplé puis médité, je me suis mis à nu, tout au moins j’ai fait face sans tricher, afin de faire corps avec l’instant et ces éléments. Être avec eux, aller à l’essentiel, au plus simple et être au plus proche de nos origines pour peut-être mieux renaître et peut-être pour la première fois vivre.
Ce sont ces retrouvailles avec nos origines, cette nature, nous-mêmes, que j’ai souhaité vous partager.
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A nos Chers Instants
A travers cette série j’ai souhaité figer le présent en prenant appui sur sa dimension émotionnelle. En effet, le rapport au temps, les blessures du passé, les illusions quant au futur, les peurs que chaque situation peut faire resurgir ont fait naître chez moi l’envie de partager l’espoir photographié. 
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De Verre en Reflets
8h dès la fin du crépuscule le soleil débordant de ses rayons lors d’une matinée d’hiver, m’offre pendant une heure un spectacle majestueux, renforcé par le silence et ma solitude dans ces bureaux encore inanimés, même si je croise deux matinaux, peut-être les gardiens du temple ; je me laisse imprégner de ce lieu de vie que je découvre, aux vues exceptionnelles. Je fais corps avec cet instant privilégié qui m’est offert et qui me révèlent ses mystères et ses reflets, aux jeux de lumières fascinants.
Submergé des reflets de ce lieu de verre d’un marchand de lumière, aux vues infinies sur Paris, c’est perdu que je songe alors aux labyrinthes de verre des fêtes foraines où tout s’entrecroise et s’entremêle, et où enfant je croyais arriver vers la sortie, mais avec beaucoup de rire qui masquait ma peur, je m’en éloignais.
Aujourd’hui, ni rire ni peur, mais c’est comme enivré de ce panorama à presque 360° que j’essaye de décomposer et donc de recomposer les reflets de ces paysages qui rebondissent à l’infini sous mes yeux, sans avoir la possibilité de pouvoir en attraper un.
Vite, il faut faire très vite, j’ai moins d’une heure lors de trois matinées, je n’ai pas le temps de réfléchir, je laisse le cœur se déplacer, je dégaine Bam Bam Bam…
- Bonjour, ça va ? Oui, bonjour, merci et vous ? L’heure est passée, une quarantaine de personnes viennent s’installer et s’affairer.
Cependant, je n’ai pas résisté de repasser voir le soleil se coucher…
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Le Geste du Saunier
La série « Le Geste du Saunier » est un hommage au métier de Saunier, l’exploitant des marais salants, reliant l'Homme, la Terre et la Mer. L'homme dans un profond respect du sol tire naturellement et avec patience le fruit de son travail, avec le même geste, depuis le XIVème siècle. Ce sont les moines Bénédictins qui ont créé au VIIème siècle les marais salants. 
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De la Terre à la Lune
La série « De la Terre à la Lune » est la traduction de la contemplation de la vie. Elle est composée de fragments de paysages photographiés à des instants présents, de moments de contemplation afin de capter la force et la beauté que la nature nous propose. C’est la recherche d’un état de conscience et de fusion d’un instant avec le présent, d’un glissement vers l’absence de penser. Je me promène de la Terre à Lune porté par les ailes de la beauté de la vie, hors d’atteinte des blessures du passé et des préoccupations du futur. 

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Délit de Fuite
« Poursuivi par la Police de la Pensée, il prit le périphérique pas tout à fait désert si rapidement que les flashes ne pouvaient l’atteindre. Ses visions le hantaient, il ne pouvait s’en défaire. Ses « mots » de tête cognaient sourdement, il avait enfreint toutes les règles » -- Extrait de la nouvelle "Délit de Fuite" par Bruno Palisson

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Train de la vie
Un jour j’ai pris le train de la vie …
J’avais entre 8 et 10 ans et je venais de recevoir comme cadeau de noël un circuit 24. Le lendemain, après avoir quitté mon oncle et ma grand-mère je rentrais de Lille en train à compartiments avec mes parents. C’est de ce train que démarrèrent mes évasions à travers ses fenêtres où je volais au-dessus de ces paysages cinétiques, aussi vite que le train puisque je venais d’avoir un circuit de courses automobiles.
C’est aussi le souvenir de nos films de vacances 8mm avec mes cousins qui surgissent irrémédiablement en surimpression à ces paysages, un peu comme un parfum que vous recroisez et qui vous ramène précisément à une personne, à un lieu, à un souvenir même vieux de 40 ans. Ces images saccadées aux couleurs si particulières étaient déjà une oeuvre d’art en soi.
Ces paysages de trains filés qui défilent m’envoûtent et me transportent, comme un film sans fin à travers lequel mes souvenirs se déroulent et s’enchaînent avec la sensation qu’un instant dure cinq minutes et que quelques années se traversent en une minute. Cela finit par m’endormir d’un demi sommeil où je me promène dans des rêves qui à un moment me réveillent pour laisser de nouveau place à ces paysages filés qui défilent…

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Visions Périphériques
Du réel à la fiction, la série « Visions Périphériques » est la continuité de mon travail « Paysages d’autoroutes » qui aurait pu en préparer le terrain, le grain, une certaine noirceur. Un anneau de toutes les tensions, sans attentions, rempli de toutes les pollutions dont nous sommes les auteurs… pourtant, ce manège géant déroule sous nos yeux une scène urbaine cinématographique, en perpétuel mouvement et fascinant. 

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